Selon le Miami Herald, les États-Unis sont le principal fournisseur d’armes aux cartels mexicains et aux gangs haïtiens. Ces armes, achetées légalement dans des magasins ou salons aux États-Unis, sont ensuite revendues illégalement et utilisées pour semer la terreur. Cette situation alimente l’insécurité et fragilise davantage les autorités locales qui peinent à contenir la violence.
Malgré certaines promesses politiques de contrôle des exportations d’armes, peu de mesures concrètes ont été mises en place. La réglementation laxiste aux États-Unis permet aux trafiquants de s’approvisionner sans difficulté. Pendant ce temps, le Mexique et Haïti tentent de renforcer leurs frontières pour limiter ce flux meurtrier, mais la tâche est colossale face à l’ampleur du commerce illégal.
Pour stopper cette hémorragie, une action concertée est indispensable. Un renforcement des contrôles sur les ventes d’armes et une coopération internationale plus efficace pourraient freiner cette spirale de violence. Mais sans une volonté politique ferme des États-Unis, les cartels et gangs continueront de prospérer au détriment de la sécurité régionale.
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