
Port-au-Prince – Dans un contexte de crise sécuritaire croissante en Haïti, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) a exprimé son soutien à la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ) dans ses efforts pour combattre le banditisme et la criminalité. Cependant, l’association a également sollicité une rencontre d’information auprès de l’Inspecteur Général pour discuter des récentes interpellations de journalistes dans le cadre de ces opérations.
Le 15 juillet 2024, un document attribué au Bureau des Affaires Criminelles de la DCPJ a révélé que certains travailleurs de la presse avaient été identifiés comme faisant l’objet d’enquêtes. Cette situation a attiré l’attention des médias et a suscité des inquiétudes quant à l’impact de ces mesures sur la liberté de la presse.
Dans une déclaration officielle, l’AJH a souligné que sa démarche ne visait pas à interférer dans les activités de la DCPJ, mais plutôt à obtenir des clarifications sur la situation des journalistes concernés. L’association a insisté sur son rôle de veilleur du respect des règles d’éthique et de la liberté de la presse, et a exprimé le souhait de réunir des éléments pour une évaluation objective de la situation.
L’AJH a sollicité une rencontre avec l’Inspecteur Général pour discuter de ces dossiers et assurer que les actions de la DCPJ ne compromettent pas les droits des journalistes et ne portent pas atteinte à l’exercice libre et impartial de leur profession. Cette démarche vise à équilibrer les efforts de sécurité avec le respect des principes fondamentaux de la liberté de la presse.

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