Selon une source policière, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) aurait émis un mandat d’arrêt contre Guy Philippe, ancien sénateur haïtien et figure controversée, en raison de ses liens présumés avec des groupes armés. Ces accusations viennent raviver son passé de leader rebelle impliqué dans la rébellion de 2004 contre le président Jean-Bertrand Aristide.
Parallèlement, un mandat d’arrêt aurait également été lancé contre son cousin, Samuel Philippe, chef de la brigade de Canapé-Vert. Accusé de complicité avec des groupes criminels, Samuel Philippe, membre de la police nationale, soulève des inquiétudes quant aux liens entre certains membres des forces de l’ordre et les gangs qui déstabilisent le pays.
Ces développements soulignent les défis énormes auxquels Haïti fait face en matière de sécurité et de gouvernance. Alors que les autorités cherchent à démanteler ces réseaux criminels, l’affaire pourrait avoir des répercussions majeures sur la politique et la confiance des citoyens dans les institutions publiques.
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