
Dans un nouvel accès de violence, des hommes lourdement armés ont mis le feu à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), le plus grand centre hospitalier du pays. Les flammes ont dévasté des équipements médicaux indispensables, privant ainsi des milliers de patients de soins vitaux. Face au chaos, personnel soignant et malades ont dû fuir précipitamment, abandonnant un établissement en proie aux flammes.
Cet acte criminel illustre la dégradation alarmante de la sécurité en Haïti, où l’anarchie semble s’installer durablement. Tandis que les gangs imposent leur loi, les autorités peinent à réagir de manière efficace. L’incendie de l’HUEH ne fait qu’aggraver une crise sanitaire déjà dramatique, laissant la population encore plus vulnérable face à l’absence de services de santé fonctionnels.
Face à ce désastre, les autorités se contenteront-elles de simples dénonciations, comme à leur habitude ? La population, exaspérée par l’inaction gouvernementale, assiste impuissante à la destruction des rares infrastructures encore debout. Ce drame souligne l’urgence d’une réponse ferme et immédiate pour restaurer l’ordre et protéger les citoyens livrés à eux-mêmes.
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