
À peine désigné comme troisième président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean fait face à des tensions internes. Son collègue Emmanuel Vertillaire a rapidement tenu à lui rappeler, via un message publié sur X le 8 mars 2025, qu’il n’est pas le président de la République et que la gouvernance du conseil repose sur une gestion collégiale, comme le stipule l’article 4 du décret fondateur.
Ce rappel, venant du représentant de Pitit Desalin, un parti dont certains membres sont accusés de corruption, ressemble à un avertissement clair pour le nouveau président du CPT. Vertillaire semble vouloir marquer son territoire et empêcher toute tentative de centralisation du pouvoir, une dynamique qui avait déjà créé des tensions sous les précédents présidents du conseil.
Alors que la transition politique haïtienne reste fragile, cette prise de position révèle les rivalités persistantes au sein du CPT. Si les dissensions se manifestent aussi rapidement à chaque changement de présidence, la stabilité tant attendue en Haïti risque de rester un mirage.
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