Le Conseil Présidentiel de Transition et l’équipe de Garry Conille ont annoncé la formation d’un gouvernement réduit, composé de seulement 13 ministères. Cette décision a été prise dans le cadre des efforts visant à rationaliser l’administration et à améliorer l’efficacité gouvernementale en cette période de transition cruciale pour Haïti.
Selon une source proche du Conseil Présidentiel, Garry Conille, figure clé de cette équipe de transition, s’octroierait les quatre ministères régaliens. Les neuf autres ministères seront répartis entre les neuf conseillers du Conseil Présidentiel de Transition.
Un vote a eu lieu ce vendredi pour déterminer la répartition des portefeuilles ministériels parmi les conseillers présidentiels. Les résultats de ce vote sont les suivants :
- MARNDR/MDE : attribué à Pitit Dessalines, dirigé par l’ex Sénateur Moïse Jean Charles.
- MAST : confié à la société civile.
- MSPP : dévolu à l’accord du 21 décembre.
- MTPTC : accordé à Fanmi Lavalas.
- MENFP/MCC : rafflé par l’accord Montana.
- MCI/Tourisme : attribué à l’accord du 30 janvier.
Cependant, des tensions sont apparues lors du vote. Le secteur privé a quitté la salle avant le déroulement des votes, montrant ainsi son désaccord ou ses réserves quant à la procédure en cours. De plus, REN s’est abstenu de voter, tandis que le groupe EDE/RED/Compromis n’a pas encore pris de décision définitive. Ces derniers ont également été surpris de constater que deux conseillers, Pitit Dessalines et le représentant de l’accord du 21 décembre, considérés comme des alliés, n’ont pas voté dans le même sens que leur représentant lors de ce scrutin.
Pour le moment, trois ministères restent encore à pourvoir : le ministère de la Défense, le MJSAC (Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique), et le MCFDF (Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes). Ces postes sont cruciaux pour la stabilité et la direction future du gouvernement de transition.
Cette répartition des ministères et la composition du nouveau gouvernement de transition reflètent un effort concerté pour inclure diverses forces politiques et sociales dans la gestion du pays. Néanmoins, les divergences et les abstentions lors du vote indiquent des défis persistants et la nécessité de poursuivre le dialogue pour parvenir à une gouvernance cohérente et inclusive.
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