
La violence des gangs continue de semer la terreur à Port-au-Prince. Ce dimanche, des hommes lourdement armés ont attaqué un camp de déplacés installé dans l’enceinte du Lycée des jeunes filles, rue Chavannes. Selon les premiers bilans, l’attaque a fait trois victimes, dont un mort.
Les réfugiés, déjà en situation précaire après avoir fui d’autres zones de la capitale en proie aux violences, ont été pris pour cible alors qu’ils tentaient de reconstruire une vie dans des abris de fortune. Témoins et survivants décrivent une scène de chaos, où des rafales de tirs ont semé la panique parmi les familles présentes.
Cette attaque intervient alors que certaines factions criminelles évoquent la possibilité de négociations, tandis que d’autres poursuivent leurs offensives sanglantes. Cette fracture au sein des groupes armés complique davantage la situation sécuritaire et met les autorités face à une pression grandissante.
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