
« Le chef de gang Micanor Altès, alias « Wa Mikanò« , a frappé un nouveau coup terrifiant dans le quartier de Wharf Jérémie, à Port-au-Prince, en exécutant près de 200 personnes. Suite à ce massacre, il a contraint des dizaines de personnes à défiler dans les rues pour lui rendre gloire, sous la menace et la pression. Cet acte macabre s’inscrit dans une série de crimes qui plongent le pays dans une terreur croissante.
Pour apaiser et contrôler les foules forcées à marcher à ses côtés, Mikanò l’un des membres de la coalition criminelle « Viv ansanm » a distribué de l’argent, avec certains recevant jusqu’à 15 000 gourdes. Dans un enregistrement audio, le chef de gang a justifié ces tueries en affirmant qu’il s’attaquait à des « loups-garous » et a promis de continuer sa croisade meurtrière à travers le pays.
Malgré l’ampleur de ce crime, les institutions de sécurité de l’État (PNH, FADH et autres) ainsi que le chef du gouvernement se limitent à des condamnations verbales, à l’instar des simples citoyens, sans entreprendre aucune action concrète. Cette inaction face à une telle atrocité remet en question l’avenir de la justice et de la sécurité en Haïti.
Mag.2 News |Source : Amerique.info 7