ActualitésInternationalPolitique

Le discours prononcé par Edgard Leblanc, Président du Conseil Présidentiel de Transition d’Haïti à l’ONU

Edgard Leblanc, Président du Conseil Présidentiel de Transition d’Haïti, a prononcé un discours puissant à la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il a rappelé avec fierté le rôle historique de son pays, la première République noire indépendante, tout en soulignant les défis multiples et complexes auxquels Haïti fait face aujourd’hui. L’insécurité, la pauvreté et l’instabilité politique ont profondément affecté le pays, mais Leblanc a insisté sur la résilience du peuple haïtien et sa détermination à surmonter ces épreuves. Il a également exprimé sa reconnaissance à la communauté internationale pour l’aide apportée en matière de sécurité et de développement.

Leblanc a mis en avant la mise en place du Conseil Présidentiel de Transition, créé pour restaurer la sécurité publique, organiser des élections transparentes et rétablir la confiance dans les institutions étatiques. Ce Conseil, qui inclut diverses composantes de la société civile et politique haïtienne, incarne l’effort national pour rétablir la paix et la stabilité. Toutefois, il a souligné que, bien que Haïti sollicite le soutien de la communauté internationale, le pays doit avant tout prendre son destin en main, affirmant sa souveraineté dans la gestion de ses crises internes.

Le Président a également abordé les questions globales, notamment le changement climatique, l’insécurité alimentaire et les conflits armés, appelant à une action collective plus vigoureuse. Il a insisté sur l’importance du multilatéralisme et de la coopération internationale pour faire face à ces défis mondiaux. Haïti, malgré sa vulnérabilité, s’engage à contribuer aux solutions globales, notamment dans la protection de la biodiversité marine et dans la prévention d’une guerre nucléaire, qu’il a décrite comme une menace existentielle pour l’humanité entière.

Publicité

Enfin, Leblanc a soulevé la question de la justice historique, réclamant des réparations pour la dette imposée à Haïti par la France en 1825, un fardeau qui, selon lui, a étouffé le développement du pays pendant des générations. Il a souligné que cette dette représente une injustice coloniale grave qui doit être reconnue et réparée. En concluant, Leblanc a réaffirmé que la lutte pour la paix et la stabilité en Haïti est aussi une responsabilité collective, appelant la communauté internationale à ne pas oublier l’importance de la justice dans la quête de solutions durables pour les crises mondiales.

Mag.2 News

Publicité

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page
error: Content is protected !!
Fermer

Adblock Détecté

Veuillez désactiver votre Adblock pour continuer. Merci!