
Récemment, le Washington Post a révélé que l’Internal Revenue Service (IRS) a rejeté une demande de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) visant à obtenir les adresses de 700,000 personnes suspectées de se trouver dans une situation irrégulière aux États-Unis. Cette décision marque un tournant majeur dans la lutte contre les politiques de déportation mises en place sous l’administration Trump.
L’IRS, agence fédérale chargée de la collecte des impôts, est désormais en première ligne dans une bataille juridique et politique visant à préserver la confidentialité des citoyens et résidents américains, même ceux qui se trouvent dans une position délicate vis-à-vis de leur statut migratoire. Ce refus de coopérer avec ICE est perçu comme une victoire importante pour les défenseurs des droits des immigrés, qui soulignent les dangers d’une telle collaboration entre agences fédérales, pouvant conduire à des expulsions massives.
L’administration Trump, qui a cherché à intensifier ses efforts de déportation, a souvent utilisé les ressources fédérales pour traquer les personnes en situation irrégulière. Cependant, cette nouvelle décision de l’IRS pourrait marquer un recul significatif pour ces efforts, notamment en raison des préoccupations concernant la protection de la vie privée et des droits des individus.
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