Dans une offensive sans précédent, la Task Force spéciale de la Police Nationale d’Haïti (PNH) a mené une opération d’envergure contre trois fiefs de gangs, ciblant Bélair, Delmas 6 et Wharf Jérémie. Ces zones, tristement célèbres pour être sous le contrôle de bandes armées, ont été frappées marquant un tournant majeur dans la lutte contre l’insécurité.
L’élément clé de cette opération a été l’utilisation de drones explosifs, une technologie qui semble avoir pris de court les criminels. Selon plusieurs témoins, les bandits, conscients du danger, ont choisi de se cacher plutôt que de riposter, évitant ainsi d’être neutralisés par cette nouvelle tactique de la PNH.
Cette approche innovante s’inscrit dans une volonté de l’institution policière de reprendre le contrôle des zones gangrenées par la violence. L’effet psychologique a été immédiat : la panique s’est installée parmi les criminels, réduisant considérablement leur capacité de réaction.
L’opération coordonnée de la PNH démontre une évolution dans la manière de combattre l’insécurité en Haïti. L’usage de la technologie comme levier tactique pourrait bien changer la donne face aux gangs lourdement armés qui imposent leur loi depuis trop longtemps.
Si ces frappes sont un signal fort envoyé aux criminels, elles suscitent également des interrogations sur la capacité de l’État haïtien à maintenir la pression et à sécuriser durablement ces zones sensibles. La question demeure : cette stratégie sera-t-elle maintenue et renforcée dans les jours à venir ?
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