A travers un article publié par le média américain, Miami Herald, l’ex sénateur John Joël Joseph a fait face dernièrement à de nouvelles accusations de la justice américaine. Celui-ci est accusé d’avoir participé et fourni au commandos colombien les matériels nécessaires pour l’assassinat du président Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 Juillet 2021 dans sa résidence.
Selon le média américain, John Joël Joseph aurait avoué aux agents de la FBI au cours d’un entretien en janvier avoir rencontré d’autres conspirateurs juste avant de se lancer dans l’assassinat du président. L’ex sénateur aurait égalé confirmé qu’il avait aidé à obtenir plusieurs véhicules ainsi que des armes à feu pour l’opération d’assassinere président.
D’après une enquête mené par la police haïtienne, l’objectif de celui-ci était de devenir premier ministre en succédant Jovenel après son assassinat, ses aveux concordent avec ceux de l’enquête. D’après l’article publié par MiamiHerald, la PNH a identifié un chef gang connu ayant pris contact avec l’ex sénateur avant l’assassinats du président.
L’ex sénateur a déclaré au juge d’instance Lauren Louis, qu’il était en prison et qu’en ce moment il est dans une situation très difficile. Louis a nommé un défenseur public, Brian Kirlew, pour représenter Joseph parce qu’il ne pouvait pas se permettre de payer un avocat. Le défenseur public, Brian Kirlew a également déclaré que son client a accepté de ne pas demander à être libéré sous caution après que le procureur fédéral Andrea Goldbarg a indiqué qu’elle allait demander au juge de détenir Joseph avant le procès en se basant sur deux facteurs : le risque de fuite et le danger pour la communauté.
Plusieurs individus ont été arrêtés parmis lesquelles, Mario Antonio Palacios Palacios, un ancien soldat colombien, et Rodolphe Jaar, un homme d’affaires haïtien et trafiquant de cocaïne reconnu coupable, les deux sont accusé d’avoir conspiré en vue de commettre un meurtre sur un président. L’ancien soldat colombien, Mario Palacios a plaidé non coupable, contrairement à Jaar qui coopérerait avec les autorités américaines. Pour le moment, les 3 sont placés au centre de détention fédéral de Miami. Les 3 risquent la prison à vie s’ils sont reconnus coupables.
A ne pas oublier, les membres de la famille de Joseph sont toujours en Jamaïque, où ils demandent l’asile politique.
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