Il y a une dizaine d’années, près de 250.000 Hippocampes nageaient dans l’immense lagune d’eau salée au bord de la méditerranée. De nos jours, à cause de la pollution intensive de l’agriculture la population de ces petits animaux a considérablement baissé, et aujourd’hui ils sont en voie de disparition.
La Mar Menor (« mer mineure » en français), sur les côtes de Murcie, au sud-est de l’Espagne, abritait depuis plusieurs années une large population d’hippocampes. Il y a encore une décennie, ces chevaux de mer était à environ plus de 250.000. Aujourd’hui, ils ne seraient plus que 1300 à 1400, soit une baisse quasi totale de la population en quelques années. Les scientifiques sur place se battent encore contre cette extinction.
C’est aussi le cas d’Emilio Cortés Melendreras, un conservateur à l’aquarium de l’université de Murcie. Pour tenter de repeupler l’espèce, il fait se reproduire des hippocampes au sein de sa structure.
« L’idée, c’est de pouvoir réintroduire un jour ces animaux dans leur milieu naturel », déclara-t-il au micro du 20H de TF1.
La Mar Menor, dont les eaux autrefois se remplissaient de ces petits animaux, abritait un écosystème unique en Europe. Il s’agit de la plus grande lagune d’eau salée sur le continent. Mais, dernièrement il a été polluée par l’agriculture intensive.
« La population a atteint son minimum historique, autour de 1350 hippocampes dans la Mer Mineure aujourd’hui. Il y a dix ans, il y en avait 248.000. Cette lagune, c’était l’une des plus grandes concentrations d’hippocampes au monde », Déclaration de José Antonio Olivier, membre de l’association Hippocampus, qui se bat pour la protection de ces petits animaux.
