Le militant politique haïtien Marcelin Mirtyl, surnommé « Nèg Arab la », a été appréhendé ce lundi par le Commissaire du Gouvernement des Cayes, Ronald Richemond, en vertu d’un mandat d’amener. Cette arrestation a immédiatement suscité des réactions vives et divergentes au sein de la classe politique haïtienne.
L’avocat de Marcelin Mirtyl, Me. Arnel Remy, a qualifié cette arrestation d’illégale, remettant en question la légitimité des motifs invoqués par les autorités. Selon Me. Remy, son client est victime d’une persécution politique, une allégation que partage l’ancien Premier Ministre Claude Joseph. Ce dernier pointe du doigt le Premier Ministre en exercice, Ariel Henry, l’accusant de conduire le pays vers une potentielle dictature.
Claude Joseph, qui insiste sur l’illégitimité de la position d’Ariel Henry depuis le 7 février, appelle à la vigilance pour éviter tout basculement autoritaire. Selon lui, le Premier Ministre actuel occupe son poste de manière illégale depuis cette date, ce qui nourrit les tensions politiques déjà exacerbées en Haïti.
Les partisans de Marcelin Mirtyl dénoncent une arrestation politiquement motivée visant à réduire au silence les voix dissidentes. Cette situation souligne les profondes divisions et l’instabilité persistante qui règnent dans le pays depuis un certain temps, mettant en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la nation haïtienne.
La communauté internationale observe de près l’évolution de la situation en Haïti, appelant au respect des droits fondamentaux et à une résolution pacifique des tensions politiques. La question de la légitimité du Premier Ministre Ariel Henry risque de devenir un point central dans le débat politique, avec des conséquences potentiellement majeures pour l’avenir politique d’Haïti.
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