En réponse à une crise de sécurité qui s’intensifie rapidement en Haïti, l’administration Biden a officiellement déclaré que les troupes américaines ne seront pas envoyées pour aider la police nationale. En Haïti, les chefs de gangs opérant sur un front uni, ont orchestré des attaques contre les infrastructures critiques, y compris le port maritime principal, l’aéroport, les prisons ainsi que les sous commissariat du pays. La décision intervient après 72 heures de communication intense entre les responsables diplomatiques américains et haïtiens.
La crise s’est déroulée lorsque des gangs, qui travaillaient auparavant de manière indépendante, ont uni leurs forces pour défier le contrôle du gouvernement haïtien, dirigé par le Premier ministre Ariel Henry. Une bataille d’armes à feu prolongée a éclaté lundi à l’aéroport international de Port-au-Prince, à la suite de ruptures de prison réussies orchestrées par des gangs et d’un siège sur le port principal du pays. Le Premier ministre Henry, actuellement en voyage au Kenya pour finaliser un accord pour un déploiement de force armée multinationale, fait face à des défis pour rentrer chez lui.
L’administration Biden, mettant l’accent sur un soutien urgent à Haïti, s’efforce d’accélérer le déploiement de la mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya. L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince a émis une alerte exhortant les citoyens américains à partir immédiatement, même avec l’aéroport attaqué.
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