Le président domincain, Luis Abinader, a ordonné en date du mercredi 7 septembre 2022, d’interdire l’entrée sur son territoire de l’ex premier ministre haitien, Claude Joseph, et près de 12 chefs de gangs opérant sur le territoire haitien.
Claude Joseph, l’ex premier ministre haitien, a été interdit par les autorités dominicaines d’entrer en terre voisine. Suite à cette décision, il n’a pas tardé à réagir sur son compte twitter. » Je suis interdit d’entrer en République Dominicaine parce que je défends Haïti et les haïtiens, parce que je combats l’anti-haitianisme primaire à l’encontre de mes compatriotes et parce que je m’oppose au projet des dirigeants dominicains de faire d’Haïti le dépotoir de la République Dominicaine. »
« Je ne considère pas la mesure du Président Luis Abinader de m’interdire de rentrer en République Dominicaine comme une sanction. J’y vois un honneur. Je le reçois au nom de Dessalines, Toussaint et Christophe » a fait savoir l’ex premier ministre.
D’un autre côté, Jimmy Cherizier alias Barbecue; Innocent Vitel’Homme, connu sous le nom de Vitelom – Gang Vitelom (Torcelle) ; Destina Renel alias Ti Lapli – Gang Grand Ravine ; Wilson Joseph connu sous le nom de Lanmo Sanjou, du groupe 400 Mawozo.
De plus, il y a également Claudy Célestin connu sous le nom de Chen Mechan- Gang Chen Mechan (Carrefour-Tabarre) ; Alexandre Ezéchiel, alias Ze – Baz Pilat ; Kempes Sanon Baz BelAir ; Chery Christ-Roi, connu sous le nom de Chris-La ; Félix Monel alias Mikano – Baz Waff Jeremie ; Jean Pierre Gabriel alias Ti Gabriel – G-pèp ; Alexis Serge Renel connu sous le nom de Ti Junior et Orlichen Emile alias Pè Lebren- Baz Delmas. Ces derniers sont les principaux chefs de gangs qui sont frappés d’une interdiction de fouler le sol dominicain.
Il faut souligner que Luis Abinader, le président de la République dominicaine, a pris cette décision en vertu des attributions qui lui sont conférées par le littéral b, paragraphe 1, de l’article 128 de la Constitution de la République.
En ce sens, le président peut interdire l’entrée sur son territoire des étrangers qui ont des antécédents criminels ou qui, de l’avis des autorités compétentes, constituent une sorte de menace contre la sécurité nationale et les intérêts de la République et à la demande des organismes de défense et de sécurité correspondants.
Mag.2 News