Vladimir Poutine a intensifié la confrontation avec l’Occident en procédant jeudi au tir d’un missile balistique hypersonique, surnommé *Oreshnik* (« Noisetier »). Ce lancement, présenté comme une réponse aux frappes ukrainiennes réalisées avec des missiles fournis par les États-Unis et le Royaume-Uni, a été accompagné d’une mise en garde explicite. Le président russe a averti que Moscou pourrait frapper des installations militaires américaines et britanniques si ces livraisons d’armes se poursuivaient.
Dans une déclaration solennelle diffusée par le Kremlin, Poutine a dénoncé l’escalade provoquée par l’armement occidental de l’Ukraine. Selon lui, ce conflit approche désormais d’un seuil dangereux pouvant mener à une guerre mondiale. Bien que ses propos n’évoquent pas explicitement l’usage de l’arme nucléaire, le président russe a mis en garde contre une confrontation directe entre la Russie et l’OTAN, un scénario qu’il estime de plus en plus probable.
Ce test de missile intervient alors que les forces ukrainiennes intensifient leurs frappes sur des cibles stratégiques en territoire russe. Soutenue par des technologies occidentales, l’Ukraine a frappé des sites clés, poussant Moscou à réagir avec ce démonstration de force. L’Oreshnik, capable d’atteindre des vitesses hypersoniques, illustre la volonté de Poutine de maintenir la supériorité technologique de la Russie malgré les pertes militaires et économiques.
Cette nouvelle étape marque un tournant préoccupant dans le conflit. Depuis le début de la guerre, la Russie avait évité de cibler directement les intérêts occidentaux pour ne pas déclencher une confrontation totale. Désormais, en évoquant ouvertement la possibilité de frappes contre les infrastructures militaires américaines et britanniques, Moscou semble élargir son champ de bataille, rapprochant dangereusement le monde d’un affrontement global.
Face à ces menaces, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN maintiennent une posture ferme. Mais alors que les tensions continuent de monter, la perspective d’une solution diplomatique s’éloigne. Poutine semble miser sur l’intimidation pour diviser l’Occident et forcer une désescalade. Pourtant, si ce bras de fer persiste, le risque d’une spirale incontrôlable pourrait devenir une réalité, avec des conséquences catastrophiques pour la sécurité mondiale.
Mag.2 News
