Le Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest, s’était engagé à fournir entre 1 500 et 2 000 soldats à une mission multinationale visant à restaurer la sécurité en Haïti, ravagé par des gangs violents. En raison de leur francophonie, les troupes béninoises sont considérées comme un atout crucial pour la réussite de l’opération. Cependant, leur déploiement est actuellement en suspens.
Le principal point de blocage concerne la structure de commandement. Le Bénin insiste sur le fait que ses militaires ne peuvent pas être dirigés par des policiers, comme proposé dans le cadre de cette mission principalement dirigée par le Kenya. Le ministre des Affaires étrangères béninois, Shegun Adjadi Bakari, souligne que seul un commandement militaire peut efficacement combattre les gangs lourdement armés en Haïti.
Les préoccupations du Bénin s’ajoutent à une série de défis, y compris des problèmes de financement pour soutenir les 2 500 membres prévus pour l’opération. Les États-Unis, principal contributeur financier, cherchent des solutions, notamment en transformant la mission en une opération formelle de maintien de la paix des Nations Unies.
Malgré ces incertitudes, Bakari a réaffirmé l’engagement du Bénin à aider Haïti, espérant que des compromis seront trouvés lors des discussions diplomatiques avec les États-Unis et d’autres partenaires.
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