L’ancien président américain, Donald Trump, a récemment proposé une politique novatrice concernant les étudiants étrangers diplômés des universités américaines. Lors d’une participation au « The All-In Podcast », Trump a déclaré : « Si tu es diplômé d’une université, je pense que tu devrais obtenir la résidence automatique en fonction de ton diplôme ». Cette déclaration a suscité de nombreuses interrogations et débats sur sa portée et ses implications.
La déclaration de Trump, bien que claire dans son intention d’offrir une résidence automatique aux diplômés, a laissé plusieurs points en suspens. Les médias américains ont rapidement souligné l’ambiguïté des propos de l’ancien président. Il n’a pas précisé si cette proposition concernait tous les étudiants ou uniquement certains groupes spécifiques. Les questions restent ouvertes : parle-t-il des étudiants qui sont arrivés illégalement aux États-Unis, de ceux dont le visa a expiré, ou de ceux qui détiennent toujours un visa valide ?
Face aux nombreuses interrogations, l’équipe de campagne de Trump a tenté d’apporter des précisions. Selon eux, des contrôles stricts seraient mis en place pour s’assurer que seuls les diplômés les plus qualifiés et capables de contribuer positivement au pays seraient éligibles. Cette clarification suggère une approche sélective, favorisant les talents les plus prometteurs parmi la population étudiante étrangère.
L’importance de cette proposition ne peut être sous-estimée, surtout lorsqu’on considère le nombre d’étudiants étrangers actuellement inscrits dans les universités américaines. Estimé à environ 1 million, ce groupe joue un rôle crucial dans l’économie académique et, plus largement, dans l’innovation et la recherche aux États-Unis.
Mag.2 News | Reuters
