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Faudrions nous craindre une nouvelle génocide en République Dominicaine ?

Aujourd’hui des milliers de dominicains ont-elles manifesté pour inciter la communauté internationale à se pencher sur le cas d’Haïti. Selon ces derniers, le problème haitien relève de la sécurité nationale. Non seulement ils affirment que ces derniers fuient leur pays et d’un autre côté, ils déclarent qu’actuellement s’opère une opération d’occupation en République Dominicaine.

Le magistrat de la ville de Santiago de son côté avance que les investissements haïtiens et le bail sont très mal vu. Les haïtiens doivent construire et investir chez eux, toute la politique étrangère du président Abinader se repose sur le cas haïtien, décidément plus rien ne va. Certains croient qu’on est en fase de subir une autre génocide a la hauteur de ce qui s’était passé en 1937.

L’anti haïtiannisme est une construction idéologique que les élites dominicaines ont élaboré pour éviter l’altérité haïtienne qui se base selon eux sur une volonté de dominer l’île entière. Les hommes comme Balaguer, soutenus par Trujillo théorisent sur ce que c’est être dominicain. Tout est le contraire des haïtiens qui représente toute bassesse civilisatoire qu’il fait éviter totalement. C’est sur ce fond idéologique que s’est produit le massacre physique en 1937 et le massacre civil en 2013. Plus de deux générations ont été dénationalisés et, face à cette politique qui se base en particulier sur la couleur, l’Etat dominicain détruit ses propres citoyens.

Ces deux dernières années, les problèmes structurels et conjoncturels ajoutés à la gestion de la crise pour éviter tout changement radical poussent dehors tous les haïtiens de toute catégorie, le tableau tend à se noircir. Les deux élites de l’île, héritières du colonialisme et attaché au système économique internationale organise les sociétés autour d’une haine commune. Cette haine en depits des efforts consentis des deux côtés pour le faire face est a craindre. C’est justement elle qui va déboucher tôt ou tard sur la génocide.

En 2022, le système international en place limite les dégâts que peuvent susciter ces genres de pensées et de mépris autour des peuples qui réclament un mieux vivre. Régionalement et mondialement les structures sont mises en place, les organisations non gouvernementales sont en alerte. Les groupes de pression agissent et font pression sur l’Etat ce qui est positif. Cependant, avec la nature violente de l’État néo libérale, il faut toujours rester en alerte.

De nature, les haïtiens n’aiment pas partir. Le système mis en place assure la reproduction de la main-d’œuvre pour les grandes métropoles. Mais le Coronavirus a changé la donne au niveau migratoire, les frontières se durcissent. Toute une politique est mise en place pour contrer les gens a rester chez eux. L’OIM prévoit des vols humanitaires. Les visas d’entrée se rarifient. Tout cela n’inquiète pas les dirigeants haïtiens. Au contraire, moins de pression, plus de temps et de domination.

En attendant, une stratégie est mise en place par l’Etat dominicain pour contrer la dite menace haitienne. Puisse l’histoire ne se répète pas.

Mag2News

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