À travers un rapport rendu public, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a fait savoir que depuis le 20 Juillet 2021 à nos jours près de 78 policiers ont été assassinés par des bandits armés. Le réseau national de défense à travers le rapport tient responsable les hauts gradés de l’Etat pour la montée excessive de l’insécurité dans le pays.
« Le RNDDH souligne que depuis l’ascension au pouvoir du premier ministre de facto Ariel HENRY, les bandits armés, renforcés par son gouvernement, devenus plus arrogants dans leur mode opératoire et élargissant chaque jour un peu plus, leur territoire, s’en prennent régulièrement aux agents de la PNH. » peut-on lire dans le communiqué.
En effet, du 20 juillet 2021 date d’intronisation d’Ariel HENRY à nos jours 78 policiers ont été assassinés. Alors que nous n’en sommes qu’au début de l’année 2023, au moins dix-huit 18 agents de la PNH sont déjà victimes d’actes attentatoires à leur vie. Parmi eux, 14 ont été assassinés, 2 autres sont blessés par balles lors de raids perpétrés contre eux par des bandits armés et 2 autres sont portés disparus, soit une moyenne de 5 par mois.
La dégradation accélérée de la situation sécuritaire du pays, après quelques jours d’accalmie, a pour objectifs de justifier et d’obtenir de la communauté internationale, l’envoi d’une force militaire étrangère en Haïti. Dans ce plan macabre, les policiers et policières servent de souffre-douleur aux dirigeants, ce qui fait de tous ceux qui portent l’uniforme de l’institution policière haïtienne, une potentielle victime, à tout moment, de raids, d’assassinats ou de blessures par balles.
Tout en condamnant avec la plus grande rigueur les assassinats en série des agents de la PNH, le RNDDH tient à présenter ses profondes sympathies à l’institution policière tout entière. Cependant, l’organisation estime de son devoir d’inviter les policiers à ne pas livrer le pays en général et les rues de Port-au-Prince en particulier, aux mains des bandits armés qui n’attendent que ça. La protection de la population haïtienne reste et demeure leur sacro-sainte mission a fait savoir le RNDDH.
