Un document intitulé “Consensus Politique sur une Transition Ordonnée pour Rétablir la Sécurité, Freiner l’Effondrement et Créer les Conditions de Réalisation d’Élections Acceptables” a été récemment signé par sept acteurs clés haïtiens. Cette proposition de cinq pages, destinée à être soumise à la CARICOM, prévoit la création d’un Conseil Présidentiel de Transition à cinq membres, incluant des représentants du Collectif 30 janvier, de l’Accord Montana, de Fanmi Lavalas, du Secteur Privé Institutionnel et des Institutions Religieuses.
Cependant, des tensions semblent émerger, car le Collectif 30 janvier, un des acteurs majeurs de la scène politique haïtienne, n’a pas signé le document. Des sources indiquent que cette divergence pourrait entraîner des divisions parmi les membres de la déclaration de Kingston, un accord préalable entre différentes structures.
Notamment, des informations ont émergé selon lesquelles d’autres entités ayant participé à la déclaration de Kingston préparent également des propositions distinctes à soumettre à la CARICOM. Cette multiplicité de propositions risque de compliquer le processus de recherche d’un consensus pour résoudre la crise en Haïti.
La date limite pour la soumission des propositions à la CARICOM approche rapidement, fixée à ce dimanche à minuit. L’enjeu est crucial, car la manière dont les divers acteurs haïtiens aborderont cette phase cruciale pourrait influencer considérablement l’avenir politique du pays.
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