La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) intensifie ses enquêtes sur l’implication présumée de plusieurs journalistes dans des activités criminelles en lien avec des gangs notoires en Haïti. Selon un rapport du Bureau des Affaires Criminelles (BAC), Yvener Sylla Phanor, arrêté en mars dernier, a avoué entretenir des relations avec des chefs de gangs, notamment ceux de la coalition « Viv ansanm » et « 5 Segonn ».
Le rapport de 27 pages du BAC mentionne que des mandats d’arrêt pourraient être émis contre plusieurs journalistes, dont Matiado Vilmé, Stanley Jaccis, Yveson Jourinvil, et d’autres figures médiatiques connues comme « Machann zen Ayiti » et Manno. Selon les aveux de Yvener Sylla Phanor, ces individus auraient été impliqués dans des activités criminelles, entretenant des liens étroits avec des chefs de gangs. Les autorités considèrent ces accusations avec sérieux, dans un contexte où la lutte contre les gangs devient de plus en plus cruciale.
Ces révélations ont suscité une onde de choc dans le paysage médiatique haïtien, soulevant des questions sur l’intégrité de certains acteurs du secteur. Tandis que les enquêtes se poursuivent, ces journalistes risquent de faire face à la justice, ce qui pourrait avoir des répercussions majeures sur le journalisme en Haïti, un domaine déjà fragilisé par la violence et l’instabilité.
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