En dépit des récents changements politiques et des efforts déployés pour rétablir l’ordre, la situation sécuritaire en Haïti atteint des niveaux alarmants, avec une escalade brutale de la violence perpétrée par des groupes armés dans la capitale et ses environs.
Au cours d’une semaine sanglante, la métropole de Port-au-Prince a été le théâtre d’actes de violence impitoyables qui ont coûté la vie à une trentaine de personnes. Ce bilan macabre souligne la persistance des défis sécuritaires malgré les appels au dialogue et les changements de leadership au sein du gouvernement.
La commune de Gressier a été particulièrement touchée par cette vague de meurtres aveugles. Des individus armés, apparemment en provenance de « Gran Ravin », ont perpétré une attaque sauvage, assassinant vingt-cinq personnes au cours d’une seule nuit. Les conséquences de cette violence ne se limitent pas aux pertes humaines, car les assaillants ont également incendié des maisons et endommagé le commissariat local, forçant des familles entières à fuir vers d’autres régions en quête de sécurité.
Le 4 Juillet, à Arcachon 32 dans la commune de Carrefour, trois individus ont été tués, dont deux inspecteurs de police. Le Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA) a déploré cet acte barbare, indiquant que les bandits ont non seulement pris des vies mais aussi délibérément détruit la confiance dans les forces de l’ordre.
Dans la même journée, à Pétion-Ville, deux autres personnes ont été abattues par des tireurs circulant à moto, dans des circonstances qui demeurent floues, alors que l’impunité règne parmi les criminels.
Malgré les récentes nominations à des postes clés au sein de la police nationale et l’arrivée de renforts internationaux, tels que des contingents kenyans, la population demeure vulnérable à une violence omniprésente. Les attentes de la population envers les nouveaux dirigeants sont énormes, alors que la quête de sécurité et de stabilité demeure un défi urgent et impérieux pour l’avenir d’Haïti.
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