La situation à Pétion-Ville, en Haïti, a atteint un niveau critique alors que la ville est le théâtre de violences généralisées. Ce lundi 18 mars 2024, le paysage lugubre des rues s’est encore assombri avec la découverte de plus de dix cadavres, alimentant davantage l’angoisse et l’insécurité parmi une population déjà éprouvée par la situation.
Les habitants ont été témoins d’une journée cauchemardesque, marquée par des attaques violentes perpétrées par des bandits lourdement armés. La résidence privée du juge à la Cour des Comptes Pierre Volmar Demesyeux a été parmi les nombreuses cibles des criminels, tandis que des maisons à Laboule ont été attaquées et pillées sans merci.
La paralysie des activités à Pétion-Ville est palpable, les rues désertées et les commerces fermés sous la menace des tirs incessants. Les résidents vivent dans un climat de peur et d’incertitude, redoutant chaque instant les violences qui sévissent dans leur quartier.
Des zones comme Laboule et Thomassin sont particulièrement touchées, avec des tirs sporadiques qui obligent les habitants à se terrer chez eux pour leur propre sécurité. Même les déplacements vers les lieux de travail sont devenus périlleux, de nombreux employés préférant rester chez eux par crainte des représailles.
Cette vague de violence dévastatrice soulève des questions urgentes sur la capacité des autorités à assurer la sécurité des citoyens et à mettre fin à l’insécurité rampante qui gangrène la région métropolitaine.
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