Suite aux tensions qui ont eu lieu dans la zone de Mariani les 4 et 5 mars, lorsque le gang de gran ravin ayant à sa tête Ti lapli a tenté d’étendre son territoire jusqu’à Mariani mais a été contraint par des agents de la PNH. Au moins dix personnes ont trouvé la mort dont un policier par décapitation.
Selon l’agent exécutif intérimaire de Gressier, Jean Vladimir Bertrand, plus de soixante bandits avaient débarqué à Mariani le 4 mars, ils ont utilisé la voie maritime mais ont été repoussés le 5 mars par des agents de la Police nationale.
Les commerces fonctionnent timidement. Le nombre de petits marchands qui occupent généralement les trottoirs diminue considérablement. Plusieurs parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. Sur le visage des gens à Mariani, on peut lire l’inquiétude et la vulnérabilité.
Depuis le 4 mars, les populations de Mariani et des zones avoisinantes ont peur que Mariani devienne comme Martissant. Les moins pessimistes s’empressent de laisser la zone, pendant qu’il est encore temps.
Mariani est un passage obligé pour tous ceux qui veulent se rendre dans le Grand Sud. En outre, nombreuses sont les personnes qui empruntent cette artère pour se rendre à Carrefour, au Centre-ville et vice-versa.
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