La violence continue de faire rage à Port-au-Prince, capitale haïtienne, où des échanges de tirs entre des bandits armés et les forces de l’ordre ont conduit à la mort du redoutable chef de gang de Delmas 95, surnommé Ti Greg, ainsi que deux de ses complices. L’opération menée par la Police nationale d’Haïti (PNH) a également permis de saisir des armes, témoignant de l’ampleur de la violence armée qui sévit dans la région.
Les affrontements ont débuté en début d’après-midi, à la rue St-Honoré, à proximité du Palais national, mettant en lumière la proximité de la violence avec les institutions gouvernementales. Ces affrontements sanglants s’inscrivent dans un contexte de lutte contre les gangs armés qui terrorisent la population et défient l’autorité de l’État.
Cependant, ces récentes opérations policières ne sont pas les seules à avoir marqué la semaine. Plus tôt, au moins trois autres membres de gangs ont été tués et lynchés par la population à Pétion-Ville, témoignant de l’exaspération et de la détermination des habitants à se débarrasser de la menace des gangs. Dans certains quartiers, comme Canapé-Vert, où le phénomène du « Bwa Kale » (lynchage de présumés bandits) a pris naissance, une alliance inédite s’est formée entre la population et la police pour se protéger mutuellement.
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