Lesly Voltaire, représentant du parti Fanmi Lavalas au sein du Conseil de Préparation de la Transition (CPT), s’est montré ferme quant à la situation des trois conseillers impliqués dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Lors d’une intervention sur les ondes de Magik9, Voltaire a catégoriquement rejeté toute demande de mise à l’écart des conseillers avant la publication des conclusions de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC).
Il a rappelé que, selon la loi, aucune disposition ne permet de démettre un conseiller sans preuve formelle d’implication dans des actes répréhensibles. « Un conseiller ne peut être écarté que sur la base d’un rapport défavorable de l’ULCC ou, en cas de décès, être remplacé », a-t-il précisé. Voltaire a insisté sur l’importance de respecter les procédures légales en vigueur et de ne pas céder aux pressions externes.
Le représentant de Fanmi Lavalas a également tenu à démentir les rumeurs selon lesquelles des instances internationales, telles que la CARICOM ou les États-Unis, auraient demandé le retrait des conseillers incriminés. Selon lui, aucune telle demande n’a été officiellement formulée, et il serait inapproprié de prendre des mesures aussi sévères sans les conclusions d’une enquête approfondie.
Cette déclaration intervient dans un contexte de méfiance grandissante autour de la gestion de la BNC, avec des soupçons de corruption pesant sur plusieurs de ses dirigeants. L’opinion publique reste divisée sur la question, tandis que les appels à la transparence se multiplient.
Voltaire, tout en soutenant que les investigations doivent suivre leur cours, a réaffirmé son engagement envers la justice et la légalité. Il a cependant mis en garde contre une précipitation à juger les conseillers sans preuves concrètes, soulignant que leur démission ou leur remplacement ne peut être envisagé qu’à l’issue des conclusions de l’ULCC.
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