Dans un acte de violence choquant, les gangs armés qui terrorisent la région métropolitaine de Port-au-Prince depuis des semaines ont pris pour cible un symbole culturel crucial : la Bibliothèque Nationale d’Haïti. Mercredi dernier, ces criminels ont envahi les locaux de l’institution, détruisant des documents historiques vieux de plus de 200 ans et saccageant son infrastructure.
Dangelo Néard, le directeur général de la bibliothèque, a témoigné de l’ampleur de la catastrophe, déclarant que les malfrats étaient en train de piller les lieux, emportant même les meubles de l’institution. Le générateur du bâtiment, essentiel pour maintenir l’électricité, a également été vandalisé, plongeant la bibliothèque dans l’obscurité et le désarroi.
Ce n’est pas seulement un trésor historique qui est menacé, mais aussi un patrimoine culturel précieux. Les documents rares, conservés depuis plus de deux siècles, risquent désormais d’être incendiés ou dégradés par les actes de ces bandits sans scrupules.
Malheureusement, la Bibliothèque Nationale d’Haïti n’est pas le seul édifice sacrifié sur l’autel de la violence. De nombreux établissements scolaires, universitaires et postes de police ont subi le même sort dévastateur, laissant la communauté éducative et la population locale dans la détresse et l’incertitude.
Face à cette tragédie, il est impératif que les autorités haïtiennes prennent des mesures immédiates pour protéger les institutions culturelles et restaurer un sentiment de sécurité dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. La préservation de la mémoire historique d’Haïti et de son héritage culturel doit être une priorité absolue pour assurer un avenir meilleur pour les générations à venir.