Cet après midi, devant le conseil de sécurité des nations unies, le ministre des affaires étrangères d’Haïti, Mr. Jean Victor Geneus a déclaré qu’à part de quelques incidents mineurs, le gouvernement d’Ariel Henry a le contrôle de la situation du pays. Disons le clairement, c’est le summum du mépris, et personne ne s’y retrouve dans cette déclaration.
« Je suis en mesure d’annoncer qu’à l’exception de quelques cas isolés la situation est globalement sous contrôle et le calme est revenu dans plusieurs parties du pays » a déclaré le ministre des affaires étrangères, Jean Victor Geneus devant l’ONU.
Quelle est réellement la situation actuelle du pays?
La police nationale et les forces armées de la république ne peuvent pas sécuriser le transport et l’approvisionnement du carburant de la centrale Varreux aux stations services de la capitale et les villes de province face à l’agressivité des bandes armées. Le pays connaît sa deuxième semaine de lock ou de mobilisations populaires, ajouté à ceux-là, le banditisme continue à s’étaler.
La communauté internationale, elle-même qui a permis l’accession au pouvoir de ce régime, commence à se réunir et à prendre les mesures qu’il faut pour pallier la situation. Des autorités canadiennes et américaines montent au créneau, en pensant même à une autre opération de maintien de la paix. C’est après ces prises de position que les membres du gouvernement actuel affichent un nationalisme de bas étage.
Il est temps que les choses changent, il est temps que les mobilisateurs changent de stratégie pour mieux orienter les mouvements de rues, car tout le monde est fatigué et le mouvement bien orienté aura de nombreux adhérents. Définitivement, la réponse idéale à la violence d’État est la violence populaire.
Mag.2 News
