Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a décidé de débloquer 109 millions de dollars pour financer une mission de sécurité armée en Haïti, marquant une réponse décisive aux retards persistants imposés par les législateurs républicains. Cette décision, surnommée l' »option nucléaire », contourne les objections au Congrès et vise à soutenir la police nationale haïtienne confrontée à une crise aiguë de violence gangrenée par les gangs armés.
L’initiative, qui implique le déploiement de forces spéciales du Kenya, vise à renforcer les capacités de la police haïtienne face aux attaques incessantes des gangs, notamment à Port-au-Prince. Malgré des défis logistiques notables signalés par une équipe d’évaluation kenyane, Blinken affirme que ce financement permettra de surmonter les obstacles critiques tels que le manque d’équipement adéquat et de véhicules blindés.
L’annonce de Blinken a également eu un effet catalyseur, incitant d’autres nations comme la Jamaïque et le Bénin à envisager d’envoyer leurs propres contingents de police dans le cadre de la mission. Cependant, les contributions matérielles et financières internationales à cette mission restent en deçà des attentes, laissant les États-Unis assumer une part disproportionnée du financement initial de 300 millions de dollars promis.
Malgré les retards et les défis persistants, les responsables américains restent optimistes quant à un déploiement imminent, soulignant l’importance cruciale de cette mission multinationale pour stabiliser une situation de sécurité volatile qui a dévasté la capitale haïtienne et contraint des milliers de personnes à fuir leurs foyers.
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