Les États-Unis ont récemment imposé des sanctions à l’encontre de Prophane Victor, ancien parlementaire haïtien, et de Luckson Elan, chef du gang Gran Grif. Ces mesures visent à dénoncer leur rôle dans la formation et le soutien de gangs responsables de graves violations des droits de l’Homme en Haïti.
Un rapport des Nations unies souligne que Victor et Elan sont des figures centrales dans l’escalade de la violence dans le pays. Les gangs, selon ce rapport, ont intensifié leurs attaques, faisant preuve d’une cruauté sans précédent, en s’en prenant à la population et en entravant l’aide humanitaire. Les violences sexuelles, en particulier, ont atteint des niveaux alarmants, devenant l’une des manifestations les plus terrifiantes de cette crise.
Le gouvernement américain a affirmé que l’obligation de rendre des comptes pour ces actes de violence sexiste est une priorité. En utilisant le programme de sanctions Magnitsky, les États-Unis s’engagent à cibler les responsables de ces atrocités, soulignant leur détermination à combattre l’impunité.
Cette action marque une étape importante dans la lutte contre la violence en Haïti, où la situation continue de se détériorer. Les sanctions sont un signal fort envoyé aux auteurs de crimes, qu’ils soient politiciens ou chefs de gangs, affirmant que leurs actes ne resteront pas impunis.
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