La tension monte en Haïti avec une mobilisation grandissante pour exiger le départ du Premier Ministre Ariel Henry. Les signes de mécontentement se manifestent au Champ de Mars, au centre-ville de Port-au-Prince, où des pneus enflammés ont été repérés, et la zone est actuellement barricadée par des manifestants déterminés.
Hinche, une ville sous haute tension, témoigne également de l’agitation qui gagne le pays. La mobilisation ne se limite pas à la capitale, car aux Cayes, les manifestations ont débuté, soulignant l’ampleur du mouvement qui s’étend au niveau national.
Les protestations, unies sous la revendication du départ d’Ariel Henry, s’appuient sur la fin de son mandat gouvernemental prévu ce 7 février, conformément à un accord politique qu’il avait signé avec ses alliés. Cet accord, autrefois porteur d’espoir, semble désormais être un point de discorde majeur, alimentant les appels à un changement de leadership.
Les autorités haïtiennes sont confrontées à un défi complexe alors que les manifestations se multiplient. La situation demeure dynamique, et la surveillance continue de l’évolution de ces événements est cruciale pour comprendre les implications à court et à long terme de ce mouvement de protestation.
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