L’ancien président haïtien Michel Martelly est au centre d’une polémique après les révélations du New York Times concernant son influence supposée sur le choix du Premier ministre du Conseil présidentiel de transition. Selon un article publié ce mardi, Martelly et ses alliés chercheraient à orienter les décisions de cette structure transitionnelle en faveur de leurs intérêts.
Le journal rapporte que Michel Martelly et ses partisans ont proposé d’accorder l’amnistie aux gangs armés ainsi qu’aux anciens hauts fonctionnaires accusés de dilapidation des fonds publics. Cette proposition aurait été faite discrètement à ses proches au sein du Conseil présidentiel, dans une tentative de sécuriser le soutien nécessaire pour influencer le choix du prochain Premier ministre.
Interrogé par le New York Times, Michel Martelly a vigoureusement démenti ces allégations. « Je nie catégoriquement ces allégations infondées d’ingérence active dans le Conseil de transition », a-t-il déclaré, ajoutant que ces accusations sont motivées par des considérations politiques visant à ternir sa réputation et à discréditer ses initiatives.
Les révélations du New York Times ont suscité des réactions mitigées en Haïti. Certains observateurs expriment leurs inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité du processus de transition, tandis que les partisans de Martelly dénoncent une campagne de diffamation contre l’ancien président.
Le Conseil présidentiel de transition, créé pour assurer une gouvernance stable et préparer les élections futures, se trouve maintenant sous les feux des projecteurs. Les accusations d’ingérence et de propositions d’amnistie pourraient compliquer davantage la tâche de cette structure déjà confrontée à de nombreux défis.
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