L’ancien président de Honduras (2014-2022) visé par un mandat d’arrêt après une demande d’extradition des États-Unis qui l’accusent de trafiquants de drogue. L’ex-président s’est rendu ce mardi à la police dans la capitale du pays.
Lorsque la demande d’extradition de l’ex-président a été transmise aux autorités honduriennes, son domicile était cerné d’environ 600 policiers lundi 14 février dans la soirée.
Juan Orlando Hernandez a quitté le pouvoir suite à ses 2 mandats. Il est remplacé le 27 janvier à la présidence par sa rivale de gauche Xiomara Castro.
La situation de l’ex-président JOH
Son frère cadet et ancien député, Antonio « Tony » Hernandez, a été condamné en mars 2021 aux États-Unis à la prison à vie pour trafic de drogue. Les procureurs de New York soupçonnent JOH d’être son complice.
« Je suis prêt et disposé à collaborer et à me rendre volontairement » pour rencontrer « le juge qui sera nommé par l’honorable Cour suprême afin que je puisse faire face à cette situation et me défendre », avait indiqué dans la matinée l’ancien président dans un message audio. L’ancien chef d’État rejette toutes les accusations portées contre lui et affirme avoir fait arrêter et livrer aux États-Unis de nombreux narcotrafiquants.
Au Honduras, JOH est également accusé par ses adversaires de corruption dans le cadre de plusieurs contrats et également des fournitures pour lutter contre le Covid-19.
