Scandale BNC : L’Accord du 21 décembre se sépare de Gilles sous la pression de la CARICOM
La crise autour du scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC) continue de faire bouger les lignes politiques en Haïti. Ce mercredi, il a été acté que l’Accord du 21 décembre se sépare définitivement de son représentant, Gilles, au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
La décision a été prise lors d’une rencontre entre une délégation de cette coalition politique, composée de représentants de toutes les tendances, et des éminentes personnalités de la CARICOM. Cette démarche s’aligne sur celle déjà entreprise par la coalition EDE, qui s’apprête à remplacer son représentant, Smith Augustin, également éclaboussé par le scandale.
La pression internationale, notamment celle exercée par la CARICOM sous l’influence des États-Unis, pousse les principaux acteurs politiques haïtiens à retirer leurs représentants controversés du CPT. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en visite à Port-au-Prince depuis ce jeudi midi, joue un rôle clé dans cette restructuration. Il semble que le gouvernement américain ait été à l’origine des demandes de retrait des trois conseillers-présidents liés au scandale, afin de restaurer la crédibilité du processus de transition politique en Haïti.
Si tout se déroule comme prévu, Pitit Dessalines devrait suivre la même voie en engageant des actions pour retirer son représentant, Emmanuel Vertilaire, dans les jours à venir. En réclamant ces retraits, la CARICOM ne fait qu’exécuter les directives du gouvernement américain, qui s’efforce d’encadrer la transition en Haïti dans un contexte de crise institutionnelle et sécuritaire.
La décision de ces partis de se conformer à cette demande pourrait marquer un tournant décisif dans la dynamique politique actuelle et permettre de redonner un nouvel élan aux efforts de stabilisation dans le pays.
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