Dans son discours d’installation du nouveau gouvernement, le Premier ministre Garry Conille a insisté sur la transparence comme l’une de ses principales priorités. Pourtant, une ombre plane déjà sur l’une de ses nominations phares : celle de Brignol Georges Fils au poste de ministre de la Santé. Selon des informations publiées par Métronome, Brignol Georges Fils n’a pas encore reçu son diplôme de médecin, malgré avoir bouclé son cycle d’études.
Le décanat de la faculté de médecine a confirmé cette information, mais a refusé de fournir des explications sur les raisons de ce retard. Ce manque de clarté soulève des questions cruciales sur les critères de nomination au sein du gouvernement de Conille et sur la cohérence de ses engagements en matière de transparence.
L’ironie de la situation est frappante : en tant que ministre de la Santé, Brignol Georges Fils sera chargé de signer les diplômes des nouveaux médecins, alors qu’il n’a lui-même pas encore reçu le sien. Cette situation incongrue pourrait miner la crédibilité du gouvernement et susciter des interrogations sur la légitimité du ministre dans ses fonctions.
Georges Fils Brignol est un membre de la promotion 2005 de la Faculté de médecine de l’Université d’État d’Haïti, il a été proposé pour ce poste clé par l’Accord du 21 Décembre. Une source proche indique qu’il bénéficie de très bonnes relations avec la famille Louis Gérald Gilles, dont il est le protégé, ce qui aurait favorisé sa nomination.
La nomination de Brignol Georges Fils, dans ces conditions, soulève des interrogations quant à l’intégrité des processus de sélection des membres du gouvernement. Si la transparence est vraiment au cœur des priorités du Premier ministre Conille, il est impératif que des éclaircissements soient fournis sur ce dossier sensible.
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