Moïse Jean Charles, leader du parti Pitit Desalin, a surpris bon nombre d’observateurs politiques en annonçant un revirement de position concernant la mise en place d’un conseil présidentiel de transition en Haïti. Alors qu’il avait initialement critiqué cette initiative, qualifiant de « budgetivore pour la République » la composition de neuf membres, il a finalement désigné Emmanuel Vertilaire comme représentant du parti au sein de ce conseil.
Ce changement de cap a été motivé par la situation sécuritaire précaire que traverse le pays, avec une recrudescence des actes de violence perpétrés par des gangs à Port-au-Prince. Dans une lettre adressée à la CARICOM, Moïse Jean Charles a souligné l’urgence d’agir face à cette crise croissante, justifiant ainsi la participation de son parti au conseil présidentiel.
Emmanuel Vertilaire, ancien commissaire du gouvernement et militant du parti Pitit Desalin, a été choisi pour représenter le parti au sein de cette instance de transition. Cependant, la réaction de la CARICOM quant à cette nomination reste encore incertaine, selon les informations relayées par le journal américain Miami Herald.
Ce revirement de Moïse Jean Charles a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, où certains internautes ont remis en question la cohérence et la fiabilité du leader de Pitit Desalin. Ses discours jugés « incohérents » ont été critiqués, notamment par des observateurs avisés de la scène politique haïtienne.
Ce rebondissement souligne les tensions et les enjeux complexes auxquels fait face la transition politique en Haïti, avec des acteurs politiques aux positions fluctuantes et des défis sécuritaires majeurs à relever. L’avenir de ce conseil présidentiel de transition et le rôle qu’il jouera dans la stabilité et la gouvernance du pays restent donc incertains, alors que la population haïtienne aspire à des solutions concrètes et durables pour sortir de la crise actuelle.
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