Port-au-Prince, Haïti – Un nouveau chapitre dans la crise de leadership au sein de la Banque Nationale de Crédit (BNC) a été ouvert suite à la désignation de Vikerson Garnier par un groupe se réclamant de l’accord du 21 décembre. Ce groupe, se présentant comme majoritaire, a tranché en faveur de Garnier pour remplacer Louis Gérald Gilles, président-conseiller actuel, malgré l’absence de consensus sur ce choix.
La décision est intervenue après des semaines de division entre deux camps, l’un soutenant Marjorie Michelle et l’autre Vikerson Garnier. Selon des sources, le groupe majoritaire, composé notamment de figures comme Pascal Adrien, Jorchemy Jean Baptiste, Sorel Jacinthe et Kénold Mathieu, a officiellement proposé Vikerson Garnier comme candidat.
Cette décision a été formalisée dans une lettre adressée à Dr Calla Barnett, secrétaire générale de la Communauté Caribéenne (CARICOM), soulignant leur volonté de respecter les engagements pris envers l’organisation régionale.
Dans cette correspondance, les signataires affirment avoir agi pour honorer les engagements de l’accord de décembre, malgré les divisions internes. Cependant, ce choix n’a pas fait l’unanimité, puisque le camp soutenant Marjorie Michelle, constitué de personnalités influentes telles que Michel André et Enold Joseph, a refusé de signer la lettre.
Fait notable, bien que le groupe majoritaire ait désigné Vikerson Garnier, le nom de Marjorie Michelle sera également soumis à la CARICOM, reflétant la persistance des tensions au sein du groupe. Cette dualité dans les nominations risque de compliquer davantage la situation déjà tendue.
Pendant ce temps, Louis Gérald Gilles, le président-conseiller en poste, refuse de céder sa place, accroissant l’incertitude autour de la gouvernance de la BNC. La situation laisse présager une bataille d’influence entre les différents camps, chacun cherchant à imposer son candidat à la tête de l’institution.
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