Port-au-Prince, 27 août 2024 – La Communauté Caribéenne (CARICOM), organisation régionale engagée dans la résolution de crises en Haïti, prend des mesures pour traiter le scandale impliquant des représentants du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Ce scandale, qui tourne autour de l’affaire des 100 millions de gourdes, a suscité de vives préoccupations au sein de la communauté internationale et des dirigeants de la CARICOM. Ces derniers cherchent à mettre fin à la controverse en ouvrant des discussions avec les parties concernées.
Selon des informations obtenues, un mémo aurait été adressé à trois entités politiques clés : Pitit Dessalines, l’Accord du 21 décembre, et la coalition EDE/RED/Compromis Historique. Ces trois groupes sont au centre de l’affaire, avec des accusations portées contre leurs représentants dans la gestion des fonds.
Joint au téléphone, André Michel, une figure influente de l’Accord du 21 décembre, a confirmé que la CARICOM l’avait contacté pour entamer des discussions sur cette question. « La CARICOM nous a contactés, ainsi que les deux autres structures politiques impliquées », a-t-il déclaré, affirmant que des pourparlers débuteront mardi 27 août 2024.
La CARICOM avait déjà exprimé son inquiétude lors d’une visite récente à Port-au-Prince, où les représentants de l’organisation avaient rencontré les autorités locales. Les dignitaires de la CARICOM avaient alors clairement manifesté leur désapprobation face aux accusations portées contre les représentants du CPT et insisté sur la nécessité d’une résolution rapide de cette affaire.
Ce scandale, impliquant une somme importante de 100 millions de gourdes, a mis en lumière les faiblesses de la gestion des fonds publics et a accru la pression sur le CPT pour qu’il prenne des mesures concrètes.
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