Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé dimanche 6 août que toutes les actions d’aide au développement et d’appui budgétaire envers le Burkina Faso seraient suspendues « jusqu’à nouvel ordre ».
Cette décision intervient après que le gouvernement militaire du Burkina Faso a déclaré qu’il considérerait toute intervention armée contre les putschistes au Niger voisin comme une déclaration de guerre. Le Burkina Faso et le Mali ont montré leur soutien aux militaires ayant pris le pouvoir au Niger à la suite de la tentative de putsch du 26 juillet.
En contraste, la France continue de soutenir les efforts de la Cédéao pour rétablir le président Mohamed Bazoum, toujours retenu prisonnier. Cette suspension met en lumière les tensions dans la région et soulève des interrogations sur la solidarité régionale.
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