Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) est en proie à des rivalités internes, alors que ses membres se disputent le contrôle des postes de directeurs généraux des organismes autonomes déconcentrés. Chaque conseiller tente d’imposer ses candidats, exacerbant les tensions. Certains d’entre eux utilisent le dossier du scandale de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC) pour écarter leurs trois collègues impliqués, affirmant que des pressions internationales justifient leur démarche.
Cependant, les conseillers incriminés rejettent fermement ces accusations, qualifiées de « mensonges purs et simples« . Selon une source proche du dossier, ces allégations avaient déjà été avancées sans succès lors de la formation du gouvernement. Aujourd’hui, leurs détracteurs chercheraient à manipuler l’opinion publique pour légitimer leurs actions et asseoir leur influence.
Ces querelles internes, alimentées par des intérêts personnels et des stratégies de pouvoir, menacent de paralyser le CPT à un moment critique pour le pays. Dans un contexte de crise sécuritaire et institutionnelle, l’incapacité du Conseil à résoudre ces conflits risque de compromettre ses missions fondamentales, notamment l’organisation des élections et le rétablissement de la stabilité nationale.
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