Le département du Trésor des États-Unis, par l’intermédiaire de son Office of Foreign Assets Control (OFAC), a imposé des sanctions à Michel Joseph Martelly, ancien président d’Haïti. Ces mesures ont été prises en vertu du décret 14059, qui cible les acteurs étrangers impliqués dans le commerce mondial de drogues illicites.
Martelly est accusé d’avoir utilisé son influence pour faciliter le trafic de drogue, notamment de cocaïne, vers les États-Unis. En outre, il aurait participé au blanchiment d’argent et soutenu des gangs en Haïti.
Selon Bradley T. Smith, sous-secrétaire par intérim au terrorisme et au renseignement financier, ces sanctions mettent en lumière le rôle déstabilisateur de Martelly et d’autres élites politiques corrompues dans la crise haïtienne. En collaboration avec ses partenaires internationaux, les États-Unis s’efforcent de perturber les activités de trafic de drogue, de corruption et d’autres actions illicites qui alimentent la violence des gangs et l’instabilité politique en Haïti. Martelly avait déjà été sanctionné par le gouvernement canadien en novembre 2022.
Les sanctions actuelles ajoutent Michel Martelly à la liste des sanctions non-SDN (NS-MBS) et imposent plusieurs restrictions à son encontre. Cette action de l’OFAC a été prise en étroite collaboration avec la Drug Enforcement Administration (DEA), marquant un nouvel effort pour freiner l’influence des trafiquants de drogue en Haïti.
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