La misère et l’insécurité qui régnent en Haïti depuis plusieurs années entrent dans une logique de banalisation de la mort, chaque jour apporte son lot d’enlèvements, de meurtre. En sommes, les jours sont de plus en plus mauvais dans le pays. Toutefois, il y a lieu de remarquer deux choses: D’abord le carnaval annuel qui s’organise dans plusieurs départements du pays et il y la Saint Valentin et c’est sur cette dernière qu’on focalisera nos idées.
Les rues sont en rouge, rose et chocolat. Les files d’attente dans les supermarchés sont de plus en plus interminables. A ces constats, on peut affirmer qu’il ne peut y avoir seulement le jour de la Saint Valentin, mais également une semaine de la Saint Valentin, si l’on se presse pas, on risque d’arriver trop tard. L’année dernière, les supermarchés étaient en rupture de stock. Les Valentina déçus étaient obligés de se remettre à la rue pour acheter au meilleur prix.
Quel est le prix de toute cette énergie?
La vie, tout simplement, Certains pensent que c’est le commerciale et le charnel qui s’imposent en ce jour. Cependant faut voir plus loin. C’est la célébration de la vie qu’il faut voir. Avec ce climat et l’incapacité de l’Etat de donner des résultats, les gens vivent 24 heures renouvelables. L’incertitude est telle que, chaque jour compte. Il faut profiter de donner de l’amour à ses proches car on ne sait pas de quoi demain sera fait. C’est le réflexe de fin du monde cette attitude et assurément les entreprises en trucs amoureux s’en sortent avec quelques profits.
Qu’en est ce que ce système fera de la vie sa priorité?
En attendant, les haïtiens de la capitale et des villes de provinces en profitent pour valoriser un peu plus la vie. Car en Haïti, la fin nous poursuit pas à pas.
Célestin Richecarde | Opinion