Le climat de tension en Haïti s’intensifie, marqué par des actes de violence perpétrés à l’encontre des journalistes et des citoyens. Lors des récentes manifestations du 8 février 2024, la brutalité policière a atteint un nouveau sommet, illustrée par l’agression de Jean Jean Marc, jeune journaliste que des agents de la PNH ont maltraités dans les rues de Port-au-Prince.
Alors qu’il couvrait les événements, Jean Jean Marc a été violemment pris pour cible, recevant un projectile de gaz lacrymogène en plein visage, suivi d’un assaut physique qui l’a contraint à l’hôpital. Son cas n’est malheureusement pas isolé. Depuis le début des manifestations antigouvernementales, journalistes, militants et politiciens subissent des violences et des agressions de la part des forces de l’ordre, la PNH.
La répression brutale ne s’arrête pas là. Des gangs armés, agissant parfois de concert avec les autorités, terrorisent la population en toute impunité. Les images de violence rappellent les pires heures de l’histoire, où la loi du plus fort prime sur toute considération de justice et de droits humains.
Le récit est désolant, teinté de souffrance et d’injustice. Des témoignages accablants dénoncent les exactions des forces de l’ordre, allant jusqu’à qualifier certains membres de la PNH de « gendarmes sanguinaires ». La terreur règne en maître, transformant les rues en champs de bataille où la vie et la liberté sont constamment menacées.
Dans ce climat de peur et d’oppression, la voix des journalistes résonne comme un dernier rempart contre l’oubli et l’impunité. Malgré les risques, ils continuent à témoigner, à documenter, à élever la conscience collective au prix de leur propre sécurité.
Mag.2 News