Dans une nouvelle déclaration controversée, JD Vance, candidat républicain à la vice-présidence des États-Unis, a soulevé une série d’accusations contre les migrants haïtiens lors d’une publication faite ce mardi 10 septembre 2024 sur son compte officiel Twitter/X. Vance, fervent allié de Donald Trump, a affirmé que la présence des Haïtiens sur le territoire américain, en particulier à Springfield, Ohio, aurait un impact négatif sur les services publics locaux, qu’il accuse d’être débordés.
Vance a allégué que l’afflux de migrants haïtiens aurait entraîné une surcharge du système de santé local, avec une augmentation des maladies transmissibles telles que la tuberculose et le VIH/SIDA. Il a également pointé du doigt les écoles locales, qui, selon lui, auraient du mal à intégrer les nouveaux élèves haïtiens en raison de la barrière linguistique, car bon nombre d’entre eux ne parlent pas anglais.
Le candidat républicain ne s’est pas arrêté là. Il a affirmé que l’augmentation des prix des loyers dans la région de Springfield serait également due à l’arrivée des migrants haïtiens, rendant l’accès à la propriété de plus en plus difficile pour les familles locales. JD Vance a imputé toute la responsabilité de ces problèmes à l’administration Biden-Harris, qu’il accuse de mener une politique d’immigration laxiste qui, selon lui, nuit aux Américains.
Toutefois, les affirmations de Vance n’ont pas été corroborées par des données précises. Les responsables locaux de Springfield, dont le directeur municipal Bryan Heck, avaient récemment démenti des accusations similaires visant les Haïtiens. Ils avaient affirmé qu’aucun rapport crédible n’avait été établi concernant des activités illégales ou perturbatrices impliquant les migrants haïtiens dans la région.
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