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Les Dettes Coloniales, une histoire commune à plusieurs pays

L’internationalisation de la résistance à été un point que Jacques Stephen Alexis a tenté de développer dans ses textes. Le système capitaliste dans ses ramifications s’investit d’occuper tous les espaces où l’homme se trouve à fin d’exploitation.

Le New York times a publié des articles approuvant la dette coloniale imposée par les anciens colons propriétaires français dans la colonie de Saint Domingue. Ces articles, même si leur contenu ne sont pas étranger du peuple haïtien, ravivent le débat sur la dette, ce que peut-être ils ne se rendent pas compte que cette pratique d’extorsion a été initiée par les bénéficiaires du système.

Le colonialisme n’est pas seulement une question liée au travail esclavagiste dirigé par un maître blanc ou non blanc au détriment du noir d’Afrique, mais c’est également une organisation spatiale, démographique, politique, sociale et économique pour le bénéfice des colonisateurs; Tout cela appuyé par la science et la religion. Ce modèle d’extraction est sans limite et ne doit pas être arrêté sous aucun prétexte.

En plein 19eme siècle, l’Angleterre puissance colonisatrice arrivée en dernier dans le système colonial, a entamé sa révolution industrielle. Les capitaux qui affluaient vers l’Angleterre et qui renforçaient ses caisses ont donné un support financier à toute initiative prise par la bourgeoisie de l’époque. La Révolution industrielle avec ses progrès scientifiques ont révolutionné l’espace occidental en doublant la puissance des États sur ce territoire. 

Le surplus de capitaux de la révolution ne doit pas être dormant, Il doit circuler. C’est ainsi qu’on peut comprendre le phénomène de la dette coloniale des territoires qui ont acquis une indépendance politique et l’éclosion des banques qui sont les armes du néo-colonialisme. 

A lui seul, l’Angleterre possédait plus de 80 banques et des succursales dans l’Amérique latine plus précisément en Argentine. Le Maroc, le Congo, et les autres territoires qui ont subi de plein fouet l’impérialisme du début du 20eme siècle se sont retrouvés dans le giron financier de leurs anciennes métropoles. Ce qui ont miné à la base toute idée d’affranchissement et de développement économique de ces pays.

Aujourd’hui le débat est plus qu’actuel, il est impératif que le capital financier mondial dirigé par le FMI et la Banque Mondiale contrôle l’afflux des capitaux et des dettes. Ces capitaux ne peuvent pas être le moteur du développement des pays anciennement colonisés parce que le développement en soi est un processus historique sur le long terme. Tout est une question d’immédiateté pour ces institutions. Les pays en voie de développement semblent être condamnés de la répartition de la richesse selon l’idéologie occidentale, leur sous développement est gage de leur développement a eux.

Les articles du New York times sur la dette coloniale en Haïti quoique obéissant à un momentum autour de la guerre en Ukraine soulève voire ressuscite une méthode d’extraction qui a fait et continue à faire ses preuves dans les pays dont la population réclame une meilleure condition de vie.

Mag2News

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