Les progrès technologiques liés à la communication figurent parmi les avancées spectaculaires que le monde ait jamais connues. Avec cette facilité, les populations qui paraissaient éloignées les unes des autres se trouvent d’un coup rapprochées. Tout se passe à présent sur les réseaux sociaux. Il est même possible de travailler, de réaliser des transactions et de faire solidarité avec les personnes victimes sur les réseaux.
C’est un puissant espace virtuel ou la liberté trouve son sens en dépit des violences constatées en rapport avec la cyber criminalité et les harcèlements pour ne citer que ceux là. Mais pour avoir une jouissance pleine et entière, de nouvelles compagnies émergent sur la scène de la communication. Ce sont des compagnies spécialisées dans la distribution de l’Internet. Étant qu’espace libre, des puissances développent ce côté pour sécuriser les membres de la population et leur données.
En Haïti les compagnies téléphoniques et fournisseurs d’internet que nous avons monopolisent cet espace. Avec le coronavirus, les plateformes de réseaux sociaux sont de plus en plus investies par la population mondiale d’où la demande accrue d’internet de bonne qualitée. Les compagnies agissant sur le terrain ne peuvent pas répondre correctement à cette demande, malgré le fait que les prix des services sont de plus en plus élevés.
Tout le monde est aux aboies et ne peut rien faire parce que le marché de l’internet et de la téléphonie mobile est monopolisé. Ce qui empêche l’accès à d’autres compagnies de faire leur entrée et tue la concurrence qui est une loi du libéralisme économique. Mais dans le ciel bleu sans nuage de la jouissance pleine et entière dans ambages des ces compagnies survint StarLink. La panique est palpable.
StarLink est un fournisseur d’internet par satellite de la société SpaceX appartenant au milliardaire et patron de Tesla et de Twitter, Elon Musk. Il fournit de l’internet à très haut débit et une fois que celui-ci sera opérationnel en Haïti, ce sera peut être la fin des opérateurs agissant sur le terrain. Notamment au niveau de l’emplois et des salaires, et également au niveau des services d’internet à la hauteur des attentes de la population active sur les réseaux sociaux et opèrent des travaux en ligne.
La Conatel qui devrait s’assurer que le service soit rendu en bonne et due forme prend les devant en demandant à l’Etat haïtien de ne pas solliciter les services de StarLink afin de protéger les compagnies déjà présentes sur le terrain contre une éventuelle faillite.
Disons le bien, avec les moyens que disposent StarLink et les protections des États Unis, il n’y aura pas de concurrence possible sur le terrain. Mais il faut noter l’audace de la Conatel qui s’érige en défenseur des compagnies d’internet et de téléphonie mobile tout en méprisant la demande accrue d’amélioration de services des consommateurs.
Cependant d’un côté il ne faut pas rendre romantique l’action de StarLink. C’est une entreprise avant tout qui cherche à gagner plus de territoire non pas par philanthropie mais par intérêt économique. La privatisation opérée par l’Etat haïtien a détruit la compagnie Haitel qui pourrait être la compagnie publique en matière de services. Si après avoir conquis le territoire national et que StarLink fait pire que ces prédécesseurs, comment prévenir cela?
C’est là que se trouve le travail d’un Etat qui est sensible pour le développement de sa population et la protection des entreprises privées contre la puissance financière des compagnies internationales. Mais en Haïti, tout est lié au capital étranger, toutefois face aux entreprises capitalistes, il faut rester serein.
Mag.2 News | Opinion
Neg po blanch sa yo se ter chaje oui