Malgré le travail dévoué des agents de la PNH dans la capitale du pays, il n’en est pas ainsi dans les provinces. Récemment, le responsable de la Prison civile de Fort-Liberté, l’inspecteur divisionnaire, Desrosiers D. Joseph et les policiers Gérald Bien-Aimé et Jean Snayder Midy ont été accusés pour corruption dans l’usage de fausses écritures pour exécuter l’ordre de libération de Sammuel Dorvil.
L’individu nommé Sammuel Dorvil a été arrêté pour plusieurs chefs d’accusation, assassinat, vols à mains armées, détention illégale d’armes à feu, et viol d’après les informations fournies par le commissaire du gouvernement de la juridiction de Fort-Liberté, Éno Zéphyrin.
Le commissaire a exprimé son dégoût après avoir aperçu Sammuel Dorvil, défiler mercredi 30 mars, sans inquiétude dans des rues de la ville. Il a profité pour rappeller que le citoyen a été interpellé sous ordre du Parquet pour divers chefs d’accusation et sa libération s’effectue en dehors des dispositions légales.
Selon des informations, les policiers fautifs auraient reçu plus d’un million de Gourdes pour pouvoir libérer Sammuel Dorvil, un bandit notoire, arrêté par le Parquet de Fort-Liberté. Les policiers répondant au nom de Desrosiers D. Joseph, responsable du centre carcéral, Gérald Bien-Aimé et Jean Snayder Midy ont eu recours à des actes de corruption et déshonorants pour l’institution pour permettre la libération des prisonniers en toute illégalité ».
Selon les informations qui nous sont parvenues, les policiers auraient rédigé l’acte de remise en liberté de Sammuel Dorvil et ont ensuite utilisé le sceau du Parquet de Fort-Liberté pour authentifier le document. Ils ont par la suite mis à exécution l’ordre en complicité avec d’autres acteurs du système judiciaire dans la juridiction.
Les faits de libération de détenus en dehors des circuits légaux ne sont pas nouveaux dans la juridiction du chef-lieu du département du Nord’Est. Il est de coutume que des policiers corrompus participent dans le scandale de libération de prisonniers.
Le commissaire du gouvernement nommé à la tête du Parquet de fort-liberté il y a quatre mois, se dit engagé pour mater ce réseau de corruption qui gangrène l’apparence judiciaire.
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