L’ancien député A. Rodon Bien-Aimé se trouve au centre d’une tourmente médiatique après la diffusion d’un enregistrement audio devenu viral sur les réseaux sociaux. Dans cet enregistrement, Bien-Aimé dénonce violemment des conseillers présidentiels et des acteurs politiques qu’il accuse d’avoir exercé des pressions sur le président du Conseil de Transition Politique (CPT) pour obtenir de force un procès-verbal devant être publié dans Le Moniteur, facilitant ainsi la nomination de Garry Conille au poste de Premier ministre.
L’ex-député, sans présenter ses excuses, exprime sa surprise face à la diffusion de cet audio, qu’il qualifie de malveillant. Bien-Aimé admet toutefois avoir eu une conversation à ce sujet avec un membre de son parti qui lui aurait transmis cette information. Cette reconnaissance, bien que partielle, suscite de nombreuses interrogations sur la véracité et les motivations derrière les accusations portées dans l’enregistrement.
Le contenu de la conversation ne se limite pas seulement aux pressions alléguées sur le président du CPT. Bien-Aimé va jusqu’à qualifier de “gangs” ses propres collaborateurs politiques, des individus avec qui il a pourtant signé des documents officiels il y a à peine deux semaines. Ce choix de mots, extrêmement sévère, jette une lumière crue sur les tensions et les divisions internes au sein de son parti.
Alors que l’ex-député tente de minimiser l’impact de cette fuite, l’ombre de l’enregistrement plane lourdement sur sa carrière politique. Sa déclaration de surprise et sa qualification de malveillance de l’enregistrement n’ont pas suffi à apaiser les esprits. Le public attend des clarifications plus détaillées et des réponses sur les accusations spécifiques portées dans l’audio.
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